You knock on her door
J’en étais à gentiment me dire ( et me plaindre aussi, ok ) que ça me trouait le cul ( Gainsbourg, merci ) à quel point ça pouvait être la merde, de toutes façons, partout, généralement, quoi qu’il arrive, malgré des périodes de calme, j’ai envie de dire de répit, ça finissait toujours par être la merde, soit pour soi, soit pour les gens qu’on aime très fort, qui comptent plus que tout pour nous, bref ; j’en étais à me dire que ça pisse vraiment par tout et c’est en pensant que c’était mieux y’a quelques temps, genre un an ou deux que je me suis dit que ça s’appelait juste grandir et que contrairement à tout ce que j’aurais pu rêver, non, c’est pas facile, qu’on fait pas de chaque désillusion une histoire qu’on raconte avec la banane autour d’un mojito à ses copines sur la terrasse d’un bar. Bien, la vie n’est donc pas un épisode de sex & the city. C’est un peu terrifiant au fond de se l’avouer, heureusement que les clichés sont là pour me rassurer de très très courts instants, et la tentation est grande de s’enfermer dedans. Oh tiens le problème de ma vie réside dans le fait que je n’habite pas dans une série, ou un truc du genre.. Vous savez, je me fais plaquer par l’homme de ma vie, mais mon voisin me demande en mariage, j’accepte, et le jour de mon mariage, je me rends compte que j’aime toujours l’ancien, alors je cours en talons très hauts et robe très blanche pour lui dire, et je le trouve au lit avec ma mère, donc je veux me jeter d’un pont et puis je vois un pompier super beau qui me dissuade de me jeter dudit pont, et on finit par partir s’aimer très fort en inde parce qu’au fond on est bien d’accord là dessus, la vie c’est ça. Voilà, vous avez les 5 prochaines saisons et la fin de la prochaine série qui va marcher. Remerciez moi et plus vite que ça, je savais qu’on se lassait tous de Desperate Housewives …
